Recette de Garlone Bardel auteur du Yoga CookBook

Cette recette traditionnelle indienne est un enchantement. Avec son parfum qui ravit les sens, elle peut aussi bien être préparée pour les grandes occasions que pour les soirées simples.

Dans la cuisine orientale, le riz est un incontournable, on considère qu’il est le meilleur fortifiant pour le corps. Il apporte volume, stabilité et force physique à l’organisme. Excellent pour les trois doshas, on y ajoute volontiers du ghee pour fortifier le corps de vata (air) et pitta (feu), et des épices pour kapha (eau), afin d’augmenter le feu digestif et brûler les graisses. Ce riz sacré a tout d’un repas yogique, ou l’on privilégie les aliments de type udana (l’énergie des extrémités), le riz, aliment de type samana (l’énergie allant du cœur au nombril et circulant autour de la taille), mais aussi les épices sattviques comme la cannelle ou la cardamome.

Pour 4 assiettes

En cuisine : 15 min + 15 min de cuisson

  • 1 tasse de riz basmati ½ complet
  • 1 bâton de cannelle
  • 8 filaments de safran
  • 6 clous de girofle
  • 6 gousses de cardamome
  • 1 pincée de sel
  • 2 c à s de sucre brun
  • 1 c à s d’amandes effilées
  • 1 c à s de pistaches
  • 1 c à s de raisins secs
  • 2 à 3 c à s de ghee

La préparation

Après l’avoir rincé, mettez le riz à cuire à feu doux, avec 1,5 tasse d’eau, les clous de girofle et la cannelle et la pincée de sel. Le riz est cuit quand l’eau est totalement absorbée et qu’il forme une surface plane, avec des grains bombés et détachés. Pendant la cuisson du riz, faites chauffer une cuillère à soupe d’eau avec le safran, les grains de cardamome préalablement concassés, les pistaches et le sucre, jusqu’à dissolution du sucre. Versez ce mélange sur le riz cuit. Dans une poêle, faites chauffer le ghee, ajoutez-y les raisins et les amandes et remuez jusqu’à ce que les amandes soient dorées. Versez-les sur le riz, mélangez et servez immédiatement.

Vous trouverez l'ensemble de ces belles recettes dans le livre Yoga CookBook de Garlone Gardel, Editions Ulmer.

Crédit @Thomas Dhellemmes

10 janvier, 2018 — Patricia Nagelmackers