Quelques conseils pour la mise en place d’une routine de Prânâyâma :

Bien respirer, pour bien vivre. En deux mots, Prana signifiant énergie et Ayama qui veut dire vitalité. Voilà ce que nous promet le Prânâyâma. Grâce à ses exercices de respiration, cette méthode est indispensable, en yoga, pour faire circuler l’énergie Prana dans l’ensemble du corps. Conséquence, un corps, un mental et un esprit en pleine santé. L’art de la respiration est aussi un véritable art de vivre qui peut s’intégrer dans votre quotidien pour des bienfaits sur toute la journée. Pratiquez votre routine de Prânâyâma, chez vous notamment.

Le bon moment pour votre routine Prânâyâma vous choisirez :

En réalité, il n’existe pas de meilleur moment. Ou bien le meilleur moment, c’est le vôtre. Mais, mon conseil, lorsque vous souhaitez débuter dans le Prânâyâma, est de réaliser votre routine le matin au lever et/ou le soir en dehors des heures de digestion. Le maître mot, soyez régulier et pratiquez toujours à la même heure.

Pourquoi le matin me direz-vous ? Tout simplement, pour vous détendre, faire le plein de vitalité et vous aider à affronter la journée du bon pied. Le petit +, c’est cette impression d’être plus confiant et plus enclin à être dans le moment présent. C’est génial, vous verrez ! Le soir, les respirations Prânâyâma sont un moyen de préparer votre corps et votre mental à dormir comme un bébé.

Pour le meilleur lieu pour les exercices Prânâyâma vous opterez :

Pour pratiquer le Prânâyâma installez-vous dans un endroit calme et confortable, chez vous, où personne ne pourra vous déranger. C’est un moment à vous seul, alors profitez-en ! Mais, le plus important est de prendre soin de bien éteindre toutes les nouvelles technologies aux alentours : je parle surtout de cette boîte qui vous sert de téléphone.

Dans la bonne position pour le Prânâyâma vous vous placerez :

Afin de réaliser les exercices de Prânâyâma, optez au choix pour le lotus, assis en tailleur ou sur vos talons avec un buste droit. Votre dos, votre tête et votre cou sont dans le même alignement. Mais, que faire de vos bras ? Posez vos mains, tout simplement, sur vos genoux. Vos yeux sont quant à eux fermés pour une meilleure détente.

D’avoir les conditions adaptées pour la routine Prânâyâma vous déciderez :

Une bonne pratique Prânâyâma ne peut pas se faire dans les meilleures circonstances si vous ne vous sentez pas à l’aise et que quelque chose vous gêne. Déjà que votre mental va se fixer sur des pensées négatives, alors, il ne faut pas en rajouter. Par exemple, n’oubliez pas de vous moucher si vous êtes enrhumé, mais aussi, moins glamour, à vider vos intestins et votre vessie.

Et pour finir, comment pratiquer Prânâyâma ?

Je vais vous présenter une routine de Prânâyâma, mais vous pouvez l’inventer vous-même, car le principal, c’est que vous vous sentiez à l’aise dans vos exercices de respiration.

- Débutez la pratique Prânâyâma par 2 minutes de respiration Ujjayi qui permet de détendre le corps et le mental,

- Puis, réalisez 30 à 40 respirations Kapalabhati ou dite ‘’de nettoyage’’ afin de purifier l’appareil respiratoire,

- Recommencez avec 2 minutes de Ujjayi,

- 5 cycles de Prânâyâma respiration alternée viendront à la suite,

- De nouveau, 2 minutes de notre cher ami Ujjayi,

- Pour terminer, pratiquez le Bhramari durant 5 à 10 expirations réalisées avec la vibration ‘’mmm’’.

Pour en savoir plus sur l’importance de la respiration dans le yoga, n’hésitez pas à lire l’article.

Sources :

- https://www.bomyoganutrition.com/single-post/Routine-pranayama

- http://blog.myvirtualyoga.com/fr/une-routine-de-10-a-15-minutes-pour-acquerir-un-sommeil-reparateur/

- http://la-voie-de-l-ayurveda.com/une-routine-du-soir-ideale-selon-layurveda-maharishi/#more-3310

- https://www.yogaetmeditationparis.fr/nadi-shodana-pranayama-11-cles-pour-reussir/

- http://www.yogamrita.com/blog/2012/06/10/pranayama-sadhana-semaine-1/

Je vous présente Estelle, blogueuse Aixoise depuis quelques années déjà. Elle partage avec passion des articles sur son blog sur différents sujets qui sont autant sur la santé et le bien-être que sur l'alimentation ou encore la décoration.

Toujours à l’affût des dernières tendances green, Estelle aime partir à la recherche des jeunes talents entrepreneurs pour dénicher des petites pépites.

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi ?

Grâce à ma mère et à son éducation, j’ai toujours eu conscience de mon corps et de l’importance d’en prendre soin. Je mange bio depuis de nombreuses années et je me soigne à l’homéopathie ou grâce aux huiles essentielles. Il me semblait donc évident de pratiquer une activité physique en adéquation avec mon mode de vie. C’est pourquoi, j’ai choisi le Pilates.

Quelle pratique pour ton bien-être ?

Quel est le rituel de ta pratique ?

Qu’en retires-tu ?

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga ?

Quel est ton objet/accessoire fétiche ?

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona ?

Où / comment pratiques tu ?

Quel est ton mantra/ phrase fétiche ?

Je vous présente Amanda Ibgui. C'est la créatrice de la marque de vêtements de Yoga Ana Heart. 

Avec Rachel, son enseignante de yoga et mentor, originaire du Michigan, Amanda partage une vision de la femme idéale : puissante, féminine, séduisante, dynamique, rock, et à l’énergie positive qui a donné vie à une collection de basic de yoga Urban Peace, plein de charme et de style: Ana Heart. 

Amanda vit à Londres depuis de nombreuses années. Elle est française d'origine. Designer d’intérieur depuis 12 ans, aucune tendance ne lui échappe. Amanda est une accro du style de vie urbain qu’elle intègre autant à son travail d’architecte qu’à son style vestimentaire, et son look de parisienne «chic sans effort». C'est une personne qui adore son job, ne compte pas ses heures et qui se passionne pour tout ce qu'elle fait. Amanda à trouvé dans le yoga un point d’équilibre extraordinaire.

Leurs modes de vies respectifs, avec de nombreux points communs, restent pourtant très différents : Amanda l’urbaine, Rachel la sereine. C’est très naturellement que l’envie leur vient de mixer leurs dressings pour en faire jaillir l’ADN de la Marque: Urban Peace.

Et nous avons la joie de vous annoncer l'arrivée de la collection de vêtements Ana Heart sur notre site le 20 février prochain. 

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi ?

C’est ma rencontre avec Rachel, ma prof de yoga, qui est devenue mon associée dans l’aventure Ana Heart, qui a changé ma façon de prendre soin de moi lors de notre rencontre il y a 11 ans.

Elle m’a appris a écouter mon corps, a prendre du recul, et a dépasser mes limites physiquement et mentalement.

Quelle pratique pour ton bien-être ?

Manger léger, boire beaucoup d’eau et ma séance de Vinyasa flow .

Quel est le rituel de ta pratique ?

Ne rien manger avant mon cours du matin, faire le vide dans ma tète, cette heure et demi est pour moi, personne ne peut venir contrarier ce moment avec moi-même, c’est ce que j’appelle le « yoging ».

Qu’en retires-tu ? 

Je me sens pleine d’énergie et totalement detoxifiée.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga ?

En général, de l’eau et mon jus post yoga class.

Quel est ton objet/accessoire fétiche ?

Je porte plusieurs bracelets a chacun de mes poignées que je ne quitte jamais, chacun a une signification particulière, ce sont mes tatoos.

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona ?

Aimez vous.

Où / comment pratiques tu ?

Je pratique chez moi avec une super prof qui s’appelle Celest Pereira (@celestpereirayoga) qui est une de nos ambassadrices a Londres, et si non aussi beaucoup avec Rachel (@anaheartayoga) a Miami.

Quel est ton mantra/ phrase fétiche ?

Let love be the answer no matter the question #anaheartmantra

Retrouvez la collection Ana Haert sur notre site 

Chez Tayrona, l’arbre a une signification très importante. Il est aussi notre symbole. Effectivement, à chaque commande passée sur notre site, nous plantons un arbre.

Pour nous, il est essentiel de donner du sens à sa pratique du Yoga. C’est pourquoi nous soutenons l’association " Tchendukua — Ici et ailleurs " qui vient en aide aux indiens Kogis de Colombie et permet de reboiser leur terre.

C’est pour cela aussi, que nous proposons sur notre site uniquement des produits de Yoga techniques et éco-responsables. Nous avons à cœur de préserver l’environnement et notre belle planète. Les arbres replantés grâce à vos dons, réalisés au travers de vos commandes, sont appelés Guaimaro (en français Noix Maya). Ils permettent au peuple indien Kogis de se nourrir et de reconstituer leur habitat naturel.

D’une manière plus individuelle, l’arbre représente notre énergie. Si notre arbre intérieur est solide, alors il sera synonyme de bien-être, d’épanouissement et de partage. Au contraire, si notre arbre intérieur est affaibli et souffrant, il sera synonyme d’un manque de stabilité, mais aussi d’un manque de dynamisme et d’amabilité.

La posture de l’arbre en Yoga nous ramène à tous ces symboles et principalement à l’ancrage.

Voici quelques conseils pour bien maîtriser cette posture importante dans le yoga :

La posture de l’arbre, en Sanskrit se dit : « VRIKSHÂSANA ».

Qu’est ce que la posture de l’arbre ?

La posture de l’arbre (Vrikshasana), est une posture (asana) qui demande force et concentration. Elle demande de vivre l’instant présent et de se concentrer également sur sa respiration, afin d’être pleinement en phase avec soi-même pour l’exécuter. Si l’esprit se déconcentre, l’arbre tombe !

Que signifie t-elle (symbolique) ?

L’arbre représente un symbole universel qui symbolise l’union des énergies de la Terre et du Ciel, il est le lien entre les forces matérielles et les forces spirituelles. Ses racines sont synonymes d’encrage et représentent l’énergie que l’on puise dans le monde matériel. Sa cime représentera l’ouverture et la conscience. Les changements que l’arbre peut subir avec les saisons, s’associent aux modifications que chacun peut connaître dans sa vie.

Ses bienfaits ?

Cette asana (posture) peut avoir certains effets bénéfiques et vous aidera par ailleurs à trouver votre équilibre de la journée. Elle demande calme et permet un travail symétrique de l’équilibre sur chaque jambe.

Comme toute posture de yoga, la posture de l’arbre présente de nombreux bienfaits. Dans un premier temps, elle permet un renforcement (chevilles, genoux, hanches, mais également du dos, des épaules) et une tonification de la musculature des jambes (cuisses notamment) et enfin des abdominaux. Elle développe également la flexibilité au niveau des hanches.

Dans un deuxième temps, cette posture va améliorer votre sens de l’équilibre mais également développer votre concentration, votre stabilité et votre coordination (enracinement).

Enfin, la posture de l’arbre va permettre une meilleure circulation des énergies dans le corps.

Comment la réaliser ?

Je vous présente Katy Misson, ma professeur de yoga. Katy est kinésithérapeute posturologue, spécialisée dans la neurophysiologie.

Je l’ai rencontrée par l’intermédiaire d’une grande amie à Hossegor lors d’une de ses retraites qui proposait du surf et du Yoga.

Katy est une belle personne qui dégage une véritable énergie communicative. Elle aime la vie, les gens, les rencontres et le yoga qu’elle enseigne avec passion. Son savoir-faire en neuro-physiologie et en bio mécanique lui a permis de développer un style de yoga unique combinant ses connaissances thérapeutiques avec sa pratique du yoga. Elle vous enseigne un yoga qui vous guide dans l’alignement de votre corps, de votre esprit et de votre cœur ; Satiam Yoga. La mission de Katy est d’aider chaque individu à devenir conscient de ses capacités infinies et développer son potentiel. Et, c’est grâce à son enseignement et son impulsion qu’aujourd’hui mon rêve et le site Tayrona se développent face au lac d’Annecy.

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi?

Il y a quelques années, j’ai pris conscience que l’on avait qu’une vie et que chaque instant de la vie est un miracle. Je suis fondamentalement « une amoureuse de la vie ». J’ai pleinement conscience de la chance que j’ai d’être en vie et donc qu’il faut en prendre soin.

J’ai commencé le yoga grâce à un ami de Vancouver (Canada). J’ai osé, j’y ai été et çà été une véritable révélation. Et c’est ainsi que j’ai renoncé à l’ouverture de mon cabinet de Kiné et que j’ai demandé à ma professeur d’Anusara de me former. Je me souviens lui avoir dit : «  je reste jusqu’à ce que je sois formée ». Après deux ans, je suis rentrée à Annecy.

Quelle pratique pour ton bien-être?

Aujourd’hui, le yoga est toute ma vie et j’ai créé mon propre enseignement le « Satiam Yoga », méthode issue de l’Anusara, qui prône un retour à l’essence que j’enseigne avec beaucoup d’humilité et d’énergie à mes élèves. Cet enseignement conjugue alignement postural, ouverture du cœur et de l’esprit.

Sinon, rien de spécial ; la joie, la bonne humeur, plus sérieusement la méditation et l’utilisation de mes sens sont indispensables à mon bien-être.

Quel est le rituel de ta pratique?

Je déteste les rituels. Le matin avant d’ouvrir les yeux, je prends conscience que je suis en vie, que j’ai la chance d’être en vie. Je me réveille en silence et je me pose la question de ce que je peux faire ou qu'elle est l’action que je peux mettre en place pour être la meilleure personne. Donc, je fais souvent semblant de dormir encore pour rester dans cet instant présent, face à moi-même ou je me rebranche à mon être intérieur.

Qu’en retires-tu? 

L’amour inconditionnel et de l’amour de mon prochain. Un tout.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga?

Rien et tout.

Mes élèves et amies sourient souvent, car j’ai plusieurs sacs. Je prends souvent beaucoup trop de choses. Des choses qui ne servent à rien. En général, je ne sais même plus ce que j'ai mis dedans. Sinon pour ma pratique, je n’utilise pas de tapis de Yoga. J’aime le contact avec la terre. Par contre, dans mon studio, j’ai des tapis de yoga Tayrona et 3 tapis Yuj.

Quel est ton objet/accessoire fétiche?

Mes plumes, je suis addicte à mes plumes. Je les porte en boucles d’oreille ou accrochées dans mes cheveux.

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona?

« Ouvrez votre cœur », pour cela écoutez-vous, écoutez votre enfant intérieur, ne forcez pas et restez dans la simplicité. Et croyez en vous et en votre potentiel.

Où / comment pratiques tu?

Je voyage beaucoup pour mes retraites, mes teacher trainings et mes workshops. Je pratique partout, dès que je peux, et bien évidemment dans mon académie « Satiam Yoga » à Annecy. 

Quel est ton mantra/ phrase fétiche?

Retrouvez Katy sur le site de son académie de yoga Satiam Academy !

Recette de Garlone Bardel auteur du Yoga CookBook

Cette recette est une promesse de réconfort, mais rehaussée de fraîcheur et d’épices. Elle est savoureuse et présente des qualités équilibrantes pendant les saisons froides et humides. Elle est diurétiques mais également très nutritives car toutes les courges sont à consommer en période de refroidissement. Les courges préservent le confort intestinal et aident à lutter contre la fatigue. Les Cucurbitacées sont des plantes qui vont s’étendent sur le sol et sont liés à l’énergie vyana, qui fortifie mais aussi qui favorise l’expansion de l’énergie. Le gingembre et le curcuma stimulent apana, qui est l’énergie qui est située dans la région du bas-ventre et du bassin, et qui donnent force et endurance. Le gingembre est excellent pour éliminer les flatulences et les crampes abdominales. Le curcuma quand à lui, améliore la digestion, purifie le sang et tonifie également les voies biliaires. Les épinards, riches en chlorophylle, stimulent prana, qui est l’énergie située dans la région de la poitrine. C’est la force qui fait pénétrer l’air dans le corps, et qui va réguler les battements du cœur. C'est un plat idéal pour nourrir le corps du yogi à la saison froide.

Pour 4 assiettes

En cuisine : 15 min + 20 min de cuisson

• 1 kg de potiron
• 250 g d’épinards
• 2 c à s de ghee (ou d’huile d’olive)
• 1 c à s de gingembre frais râpé
• 1 c à c de curcuma frais râpé
• 1 c à c de piment de cayenne
• 1 c à c de graines de coriandre concassées
• 1 c à c de cumin en grains
• 1 bouillon de légumes
• 4 c à s de coriandre grossièrement ciselée
• 4 c à s bombées d’amandes
• sel de mer non affiné
• ½ c à c de poivre fraîchement concassé.

La préparation

Tout d'abord, mettez les amandes à tremper dans un bol d’eau. Ensuite, lavez le potiron et coupez-le en deux e pensant à en ôtez-en les pépins. Puis coupez-le en gros cubes, en pensant à garder la peau qui deviendra fondante ensuite à la cuisson. Dans un deuxième temps, dans une cocotte, faire chauffer le ghee (ou l’huile d’olive). Ajoutez par la suite le gingembre, le curcuma et les autres épices, et faites les « chanter » quelques secondes. Quand c'est le cas, ajoutez le potiron coupé en gros cubes, 40 cl d’eau et le bouillon de légumes. Portez ensuite le tout à ébullition et laissez frémir 15 à 20 minutes. Vérifiez à l'aide de la pointe d’un couteau que le potiron est bien tendre, mais qu'il reste encore ferme. Ajoutez les épinards lavés et équeutés, et cuisez le tout une minute de plus. Salez et poivrez. Répartissez la préparation dans les assiettes creuses, parsemez le tout de la coriandre et des amandes réhydratées, préalablement coupées en 2 ou 3 dans le sens de la longueur. A dégustez bien chaud.

Vous trouverez l'ensemble de ces belles recettes dans le livre Yoga CookBook de Garlone Gardel, Editions Ulmer.

Crédit @Thomas Dhellemmes

Clémentine Erpicum a beaucoup voyagé (Mexique, Guatemala, Inde...), mais c'est en Thaïlande qu'elle a ancré sa base. Après avoir pratiqué le yoga un peu partout dans le monde,  elle est maintenant professeur de yoga. Elle souhaite transmettre cette philosophie de vie qui a changé la sienne au travers d’ateliers donnés au gré de ses voyages et de son blog "3 heures 48minutes". Passionnée par l'alimentation Yogique, elle vient de publier son premier ouvrage Yogi Food, dans lequel elle rassemble des recettes saines, simples et rapides, emblématiques de l’esprit yogi. Elle y aborde également les grandes notions de l’Ayurvéda et de « l’alimentation yoga ».

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi?

Avant de découvrir le yoga, l’envie de prendre soin de moi était très cyclique : elle surgissait soudainement, m’amenant à pratiquer intensément un sport, manger plus sainement, prendre le temps de me promener et de me reposer. Ces périodes étaient suivies d’autres périodes où j’abandonnais toute pratique sportive et mangeait tout ce qui me passait sous la main !

La découverte du yoga m’a amené une certaine constance en ce domaine : prendre soin de moi (physiquement avec les asanas, mais aussi mentalement et émotionnellement), plus qu’une envie, est devenue un besoin quotidien.

Quelle pratique pour ton bien-être?

 Dérouler mon tapis et pratiquer une douzaine de salutations au soleil.

Quel est le rituel de ta pratique?

Je pratique toujours au réveil, après avoir bu un grand verre d’eau et effectué quelques cycles de nauli kriya, le « barattage de l’abdomen ».

Une fois sur mon tapis, j’aime commencer par une série de salutations au soleil, qui permettent progressivement d’éveiller les muscles et assouplir les articulations. Après cette mise en train, quelques asanas choisies selon les envies du jour, quelques temps de respiration profonde, puis un incontournable Savasana.

Qu’en retires-tu?

Une source infinie d’apprentissages et d’expérimentations, une curiosité pour l’endroit où je vis et pour le fonctionnement du corps et de l’esprit.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga?

Je pratique à la maison.
Autour de mon tapis, parfois une bougie, parfois un coussin, parfois un mala…
Et parfois, rien de tout cela !

Quel est ton objet/accessoire fétiche?

Les 3 incontournables : le corps, l’esprit et l’envie. Cela dit, la pratique peut s’avérer bien plus confortable avec un tapis de yoga bien choisi. Et j’ai récemment découvert le Feet Up, un accessoire permettant de pratiquer les inversions sans risque de tasser les vertèbres cervicales.

 Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona?

Un estomac vide, un sol propre et régulier, un endroit calme et aéré. Et puis laisser le yoga faire le reste !

Où / comment pratiques-tu?

Souvent seule, à la maison, devant une fenêtre, dès que l’envie et le temps sont présents.

Quel est ton mantra/ phrase fétiche?

« Du contentement parfait il y a obtention d’un bonheur sans pareil ». Yoga Sutra II.42

Se contenter ne signifie pas se résigner ou accepter une situation difficile comme une fatalité. Au contraire, se contenter, c’est utiliser les moyens que l’on a à sa disposition pour changer une situation que l’on aimerait voir changer… Et c’est aussi reconnaître quand rien n’est à changer !

 Retrouvez-là sur : son blog 3 heures 48minutes et sur Facebook

 Son livre : Yogi Food

Recette de Garlone Bardel auteur du Yoga CookBook

Que ce soit pour votre petit-déjeuner ou pour votre collation, cette recette est  idéale pour régénérer ses cellules, mais aussi pour faire le plein d’énergie. En effet, les fruits peuvent à la fois nous réjouir les papilles et nous rassasier même si nous ne le pensons pas toujours. Les fruits sont des aliments qui correspondent à l’énergie udana, qui vont contrôler notre énergie de tout ce qui est au-dessus du larynx qui comprend : le cou, la tête et donc la pensée, mais aussi les bras et les jambes et tous les récepteurs sensoriels qui nous mettent en relation avec le monde extérieur. Ils poussent en hauteur, contiennent davantage d’élément éther nourrissant ainsi l’esprit et les dimensions subtiles de l’être. Très complets, les aliments de type udana sont légers et équilibrants. Ce petit-déjeuner offre des vitamines naturelles et des antioxydants en quantité, de la vitamine C avec le citron et de bonnes graisses pour nourrir les membranes des cellules grâce à l’huile, aux graines de chia et aux oléagineux. Idéal pour le transit, il sera d’autant plus digeste avec les épices et les herbes… qu’il conviendra de ne pas oublier à la saison froide et humide car le mélange peut être refroidissant pour certains tempéraments. Les épices et les herbes permettent de préserver l’équilibre. Ce petit-déjeuner peut vous accompagner tout au long de l’année sans lassitude, en faisant évoluer la recette au gré des fruits de saison.

Pour 1 bol

En cuisine : 5 min

• 4 à 5 fruits de saison de votre choix
• 1 banane
• 1 c à c de sirop d’érable (facultatif)
• le jus d’ ½ citron
• ½ c à c de vanille en poudre ou les graines d’½ gousse
• les grains concassés de 2 gousses de cardamome
• 2 c à s d’huile (mélange de 5 huiles : olive, lin, chanvre, onagre, sésame)
• les feuilles de 2 ou 3 brins d’herbes fraîches (au choix ou ensemble : menthe, basilic, thym, verveine).
• 1 c à s d’un mélange d’oléagineux (amandes, noisettes, noix de cajou, noix du Brésil) préalablement réhydraté dans de l’eau ( 15 min environ).
• 1 c à c de graines de chia

La préparation

Epluchez, coupez la banane et placez-la dans une coupelle. Versez-y l’huile, ajoutez la cardamome et la vanille, écrasez le tout à la fourchette. Puis émulsionnez la pâte obtenue avec un petit fouet ou tout simplement à la fourchette. L’huile doit être totalement mêlée à la chair de la banane. Ajoutez les fruits lavés et coupés en morceaux, les fruits secs grossièrement concassés, le jus de citron mélangé au sirop d’érable, et parsemez d’herbes fraîches ciselées et des graines de chia.

Vous trouverez l'ensemble de ces belles recettes dans le livre Yoga CookBook de Garlone Gardel, Editions Ulmer.

Crédit @Thomas Dhellemmes

Gaëlle est une yogini passionnée, et qui après 10 ans de marketing dans une multinationale en France et à l’étranger a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Elle est la fondatrice du site OLY Be qui propose de mettre en relation des professeurs certifiés, des particuliers et des espaces adaptés pour pratiquer le Yoga, le pilates ou encore la méditation pour seulement 8 euros. Son but est d’installer le maximum de personnes dans une routine de bien-être durable. Gaëlle à également l’idée profondément ancrée qu’il est possible de rendre le bonheur contagieux !

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi?

J’ai commencé à prendre soin de moi en démarrant le yoga il y a 5 ans, à un moment un peu compliqué dans ma vie professionnelle. Je me posais beaucoup de questions, je n’étais pas très heureuse dans mon job. Cela m’a apporté tout de suite beaucoup d’élasticité, tant mentale que physique. Au fur et à mesure, je me suis de plus en plus intéressée à la nutrition, la naturopathie, l’ayurvéda. Je suis attentive à mon hygiène de vie, mais je reste fondamentalement une bonne vivante, qui adore manger et boire du vin et des spritz ! Pour moi ce n’est pas du tout incompatible, et même si c’est un peu cliché tout est une question d’équilibre.

Quelle pratique pour ton bien-être?

Je fais du yoga et du sport de façon plus globale 1 à 2 fois par semaine. Dès que j’arrête (parce que trop de boulot, voire un peu la flemme de temps en temps), je sens tout de suite la différence ! Je suis plus fatiguée, moins positive. Sur le yoga en particulier, j’aime particulièrement le vinyasa et les flows qui changent.

Quel est le rituel de ta pratique?

J’adore pratiquer le vendredi en fin d’après-midi. Cela me permet de clôturer ma semaine et je laisse tous mes problèmes sur mon tapis, ça me détend tout en me donnant un coup de boost avant le week-end ! Sinon j’aime aussi la pratique tôt le matin. Çà change la physionomie de ma journée ensuite !

Qu’en retires-tu? 

Détente et énergie, systématiquement ! Je me sens plus légère, plus tonique aussi.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga?

Rien que du très classique ! Legging (j’adore les matières super élastiques et toutes douces) top, brassière et surtout mon sur-tapis car je ne suis pas très fan du fait de poser mon visage sur un tapis où quelqu’un d’autre a posé ses pieds ;-) mon côté un peu maniaque sans doute ! Je ne prends jamais de gourde car je n’aime pas boire pendant la pratique.

Quel est ton objet/accessoire fétiche?

Mon sur-tapis !

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona?

Je reprendrais cette phrase d’Oscar Wilde : « Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d’exister. »

Où / comment pratiques tu?

Je pratique essentiellement lors des cours OLY Be, en petit groupe chez moi ou dans nos Community Class. Nous avons une équipe de professeurs top ! Je teste également régulièrement de nouveaux studios et de nouveaux professeurs.

Quel est ton mantra/ phrase fétiche?

Pour découvrir des cours de yoga, de pilates ou de méditation chez vous ou dans votre quartier à 8 euros

Pour plus de renseignement: OLY Be

Recette de Garlone Bardel auteur du Yoga CookBook

Un incontournable du répertoire ayurvédique, cette soupe archi-savoureuse ne contient que du bon pour flatter les sens et le corps.

Très riches en protéines et digestes, les haricots mungo apportent de l’énergie et des minéraux en quantité. Ils diminuent particulièrement vata et pitta (également kapha, s’ils sont bien utilisés avec les épices). Les haricots mungo sont des aliments de type vyana, l’énergie qui fortifie et favorise l’expansion de l’énergie. Le ghee et la feta, nourrissants et équilibrants, stimulent samana, l’énergie située entre le cœur et le nombril et circulant autour de la taille. La coriandre riche en chlorophylle, stimule prana, l’énergie située dans la région de la poitrine. C’est la force qui fait pénétrer l’air dans le corps et régule les battements du cœur. Le curcuma, lui, stimule apana, l’énergie située dans la région du bas-ventre et du bassin, et donne force et endurance et favorise la digestion. L’ensemble fait une soupe excellente pour lutter contre la fatigue, la nervosité ou encore la déminéralisation. Elle peut se déguster seule le soir ou être servie avec du riz pour un plat complet à midi. Les épices donnent un grand caractère à ce plat gourmand. Si vous n’avez pas la liste exhaustive des épices, ne renoncez pas, faites-la quand même.

Pour 3 bols

En cuisine : 10 min + 40 min de cuisson

• 200g de haricots mungo, trempés ½ h dans un bol d’eau avec une pincée de bicarbonate
• 2 c à s bombées de ghee
• 1 c à c de curcuma frais râpé
• 1 c à c de graines de moutarde
• 1 c à c de graines de cumin
• 1 c à c de graines de fenouil
• 1 c à c de graines de fenugrec
• ½ c à c de poivre noir
• 1 bouillon de légumes (facultatif)
• le jus et le zeste d’un citron vert
• sel de mer non affiné
• ½ à 1 botte de coriandre fraîche
• 100 g de feta

La préparation

A l’aide d’un pilon, concassez soigneusement les épices (moutarde, cumin, fenouil, poivre) puis ajoutez le fenugrec et le curcuma râpé. Dans une casserole à fond épais, faites chauffer le ghee, versez-y toutes les épices et faites-les « chanter » quelques instants (elles doivent chauffer mais sans trop). Rincez les haricots mungo, ajoutez-les dans une casserole et versez-y 1 litre d’eau. Laissez cuire à feu doux 40 minutes. En fin de cuisson, salez et ajoutez le jus et le zeste du citron vert finement râpé à la râpe fine ou râpe microplane. Mélangez. Servez la soupe dans les bols et répartissez dans chacun d’eux la feta en l’émiettant grossièrement. Terminez en parsemant le tout généreusement de coriandre juste ciselée et savourez sans attendre.

Vous trouverez l'ensemble de ces belles recettes dans le livre Yoga CookBook de Garlone Gardel, Editions Ulmer.

Crédit @Thomas Dhellemmes

Séverine exerce depuis plus de 20 ans le beau métier de masseur kinésithérapeute et pratiquait un peu le yoga pour se détendre principalement et enseignait quelques postures à ses patients jusqu’à sa rencontre, l’an dernier, avec Katy Misson et  Satiam Yoga qui ont été une vraie révélation et un catalyseur à une nouvelle orientation professionnelle. Cette formation lui a permis aujourd’hui de proposer à ses patients de devenir acteurs de leur santé en retrouvant leur alignement avec ce que la nature leur a offert et en prenant conscience de tout le potentiel qu’ils portent en eux.

Ils ont créé, avec son mari Xavier, l’association « Yogi c’est la vie », afin d’accompagner ceux qui le souhaitent, à travers cette approche holistique qu’est le yoga, vers une meilleure santé.

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi?

Mon corps me l’a imposé.

Quelle pratique pour ton bien-être?

Marcher dans la nature, observer, écouter, ressentir, respirer tout ce qu’elle peut nous offrir. Effectuer quelques asanas au milieu de la forêt, juste au dessus de chez moi. Prendre un arbre dans mes bras et fermer les yeux.

Quel est le rituel de ta pratique?

Le soir, avant d’éteindre la lumière, j’aime m’allonger sur le dos et rester les yeux ouverts quelques instants pour faire le bilan de ma journée, de ce qui m’a comblé, de ce que je pourrais améliorer, de mon ressenti dans le moment présent. Si des émotions perturbatrices surviennent, je les observe, j’essaye de les comprendre, je place quelques pierres sur les chakras qu’elles affectent, je me centre sur ma respiration.

Qu’en retires-tu? 

Une re-connexion avec moi-même, pour rester au plus près de ce que la nature m’a offert.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga?

Mon tapis Ekolite Manduka vert, ma bouteille infuse à charbon actif, mes ipod et enceinte pour les flows (dans mes cours), mon cahier avec les citations, mantras ou mots de proches qui me touchent.

Quel est ton objet/accessoire fétiche?

Je n’en ai pas. Le mot fétiche est pour moi synonyme de dépendance, ce qui implique de prendre le risque de souffrir en cas de perte. Je préfère donc éviter de m’attacher à un objet.

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona?

Je pense que la meilleure façon d’être heureux consiste à faire de son son mieux pour soi, pour les autres, dans le présent. Il est inutile de se retourner vers les éléments douloureux du passé comme il est inutile de se projeter dans un futur incertain. Aimer, partager, écouter, accepter, pardonner, respecter autrui, la nature, s’octroyer des moments pour se recentrer, se ressourcer, sont pour moi source d’un bonheur inébranlable.

Où / comment pratiques tu?

J’aime la pratique en groupe, avec les énergies de chacun qui se rencontrent. Je participe aux cours de mon amie Karine à Studio K (38320) qui a une palette de différents styles de yoga qu’elle mélange au gré de cette énergie de groupe et de la sienne. Je pratique aussi avec mes patientes au cabinet et avec mon mari, dans notre association. Je participe à des workshops pour apprendre encore. Le yoga est pour moi un moyen d’échanges et de partage.

Quel est ton mantra/ phrase fétiche?

Je n’en ai pas vraiment. J’ai un recueil de citations, chansons, poèmes, mots d’amour, qui sont sources de méditation lorsque je réfléchis à un thème précis.

Pour commencer cette nouvelle année, je dirai :

Recette de Garlone Bardel auteur du Yoga CookBook

Cette recette traditionnelle indienne est un enchantement. Avec son parfum qui ravit les sens, elle peut aussi bien être préparée pour les grandes occasions que pour les soirées simples.

Dans la cuisine orientale, le riz est un incontournable, on considère qu’il est le meilleur fortifiant pour le corps. Il apporte volume, stabilité et force physique à l’organisme. Excellent pour les trois doshas, on y ajoute volontiers du ghee pour fortifier le corps de vata (air) et pitta (feu), et des épices pour kapha (eau), afin d’augmenter le feu digestif et brûler les graisses. Ce riz sacré a tout d’un repas yogique, ou l’on privilégie les aliments de type udana (l’énergie des extrémités), le riz, aliment de type samana (l’énergie allant du cœur au nombril et circulant autour de la taille), mais aussi les épices sattviques comme la cannelle ou la cardamome.

Pour 4 assiettes

En cuisine : 15 min + 15 min de cuisson

• 1 tasse de riz basmati ½ complet
• 1 bâton de cannelle
• 8 filaments de safran
• 6 clous de girofle
• 6 gousses de cardamome
• 1 pincée de sel
• 2 c à s de sucre brun
• 1 c à s d’amandes effilées
• 1 c à s de pistaches
• 1 c à s de raisins secs
• 2 à 3 c à s de ghee

La préparation

Après l’avoir rincé, mettez le riz à cuire à feu doux, avec 1,5 tasse d’eau, les clous de girofle et la cannelle et la pincée de sel. Le riz est cuit quand l’eau est totalement absorbée et qu’il forme une surface plane, avec des grains bombés et détachés. Pendant la cuisson du riz, faites chauffer une cuillère à soupe d’eau avec le safran, les grains de cardamome préalablement concassés, les pistaches et le sucre, jusqu’à dissolution du sucre. Versez ce mélange sur le riz cuit. Dans une poêle, faites chauffer le ghee, ajoutez-y les raisins et les amandes et remuez jusqu’à ce que les amandes soient dorées. Versez-les sur le riz, mélangez et servez immédiatement.

Vous trouverez l'ensemble de ces belles recettes dans le livre Yoga CookBook de Garlone Gardel, Editions Ulmer.

Crédit @Thomas Dhellemmes